La retraite complémentaire au Maroc

 

Une retraite complémentaire vient s’ajouter à une retraite de base que le pensionnaire touche. La retraite complémentaire a pour objectif principal d’aider le nouveau pensionnaire à maintenir un certain niveau de vie. Au Maroc, de nombreuses structures ont été mises en place pour assurer le système de retraite complémentaire à tous les retraités résidents sur le territoire. Cet article vous fait le point sur les avantages et les inconvénients de la retraite complémentaire.

 

[Sommaire]

 

Qui peut souscrire à une retraite complémentaire au Maroc et comment ?

 

Un salarié peut souscrire à n’importe quelle retraite complémentaire à titre personnel. Il peut ainsi décider du montant qu’il va cotiser en fonction de sa situation actuelle. Certaines caisses de retraite complémentaire vont jusqu’à proposer des options permettant aux salariés de cotiser seulement quand la situation financière est favorable.

Il peut arriver aussi que ce soit l’employeur qui souscrive à une retraite complémentaire pour ses salariés. Au Maroc, la CIMR est l’une des caisses les plus connues en matière de retraite complémentaire. Nous rappelons que dans ce contexte, l’employeur ne doit pas l’imposer à ses salariés. Ces derniers doivent plutôt donner leur accord avant que l’employeur ne souscrive à la caisse.

 

Quels avantages à souscrire à une retraite complémentaire au Maroc ?

 

La retraite complémentaire est une bonne manière pour le nouveau pensionnaire de ne pas perdre le niveau de vie qu’il avait avant d’atteindre la retraite. Même, s’il ne peut pas totalement conserver son niveau de vie, il peut tout de même éviter de tomber dans la précarité grâce à la pension normale qu’il va percevoir de la sécurité sociale et la pension complémentaire.

Souscrire à une retraite complémentaire est l’occasion de souscrire à une pension d’invalidité ou à une pension décès qui sera reversée aux ayants-droits. La retraite complémentaire permet aussi aux anciens cadres de bien entamer leur nouvelle vie avec un montant qui est plus ou moins égal à ce qu’ils percevaient en tant que salariés. Le montant de la retraite complémentaire provenant de la CIMR par exemple rajoutée à la retraite légale perçue par la CNSS permet d’avoir un revenu adéquat pour continuer à vivre décemment.

La souscription à une caisse de retraite complémentaire est aussi avantageuse puisqu’elle est flexible. Le souscrivant a la liberté de choisir les options qui lui conviennent ainsi que le montant de la cotisation mensuelle. Il peut ainsi ajuster ses cotisations en fonctions de ses entrées. De même, il a la liberté d’arrêter les cotisations à tout moment en informant l’assurance de sa décision. Le nombre de points qu’il aura accumulés durant toute la période de cotisation sera donc utilisé pour le paiement de la pension une fois que l’âge de retraite sera atteint.

 

Comment se calcul la pension dans une retraite complémentaire ?

 

Le calcul de la pension se fait sur un système de points que le souscrivant accumule suite à tous les mois de cotisation. C’est le cas par exemple des cotisations à la CIMR au Maroc. Et, en fonction du nombre de points, le salarié reçoit une pension équivalente sur un nombre d’années déterminé. En plus, le calcul de la pension peut prendre en compte la pension en cas de décès ou les indemnités en cas d’invalidité.

Ce même système de points est utilisé par la plupart des caisses de prévoyance, au Maroc.

 

Comment bénéficier de la pension retraite complémentaire au Maroc ?

 

Pour avoir une retraite complémentaire, il faut s’adresser aux organismes spéciaux mis en place par les autorités marocaines. Les salariés peuvent s’adresser à la CIMR s’ils sont dans le secteur privé. Il y a aussi le régime complémentaire du RCAR (RCAR-RC) qui s’adresse à tous les affiliés du RCAR-RG. Enfin, le Régime ATTAKMILI s’occupe également des affiliés des régimes CMR-RPC et CMR-RPM.

Chaque salarié doit se soumettre aux exigences des caisses de retraite complémentaires. Mais, la plupart des caisses ouvrent le droit à la retraite quand le salarié atteint l’âge légal de départ à la retraite qui est de 60 ans. Certaines caisses telles que la CIMR proposent aussi un départ à la retraite à l’âge de 55 ans ou de 50 ans sous certaines conditions. Il suffit de déposer un dossier d’ouverture de pension de retraite avec tous les documents qui prouvent que l’on a bien cotisé auprès de la caisse sur une période donnée.

 

Quels sont les inconvénients de la retraite complémentaire ?

 

La retraite complémentaire n’a presque pas d’inconvénient à part le fait que le salarié qui souscrit doit avoir un salaire suffisant pour subvenir à ses propres besoins et assurer le paiement de ses cotisations. Néanmoins, il faut savoir que certaines caisses qui proposent des retraites complémentaires réussissent à adapter le montant des cotisations au pouvoir d’achat. On peut ainsi se retrouver avec une cotisation mensuelle de 50 ou 100 dhs, ce qui est abordable pour la plupart des salariés.

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